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Dans quel type de logement résidez-vous ?
Qu’entend-on par “maison autonome” ?
Une maison autonome ou autosuffisante est une maison qui produit elle-même l’énergie dont ses occupants ont besoin. Plusieurs thèmes y sont associés on parle parfois d’autoconsommation ou de bâtiment à énergie zéro.
Il faut que la quantité d’électricité consommée par le foyer soit égale à celle produite par la maison.
Pour ce faire, on utilise le plus souvent l’énergie solaire et l’énergie éolienne. L’électricité créée est ensuite stockée dans des batteries ou directement sur le réseau.
Ces maisons qui utilisent les énergies renouvelables sont plus écologiques. Elles participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et permettent de limiter l’utilisation des énergies fossiles.
Dans ce guide je vais vous expliquer comment utiliser des panneaux solaires pour les maisons autonomes.
Différencier l’autoconsommation de l’autoproduction
Le terme autoconsommation est souvent utilisé à tort et à travers. Je vais commencer par éclaircir cette histoire.
Si votre installation photovoltaïque produit 8 000 kWh par an et que vous en consommez la totalité alors on peut dire que votre taux d’autoconsommation est de 100%.
Or, vous avez consommé 8 000 kWh d’énergie solaire mais en totalité sur l’année vous avez consommé 12 000 kWh d’électricité. Votre taux d’autoproduction est lui de (8 000 / 12 000) \* 100 soit 66,7%.
Quand on parle de maison autonome, c’est d’autoproduction qu’il est question. Ce taux doit être de 100%. C’est-à-dire, qu’il faut que votre consommation d’électricité soit égale à votre production.
Ce point étant éclairci, entrons dans le vif du sujet.
L’autonomie électrique totale est-elle réalisable ?
Il est très difficile d’être 100% autonome du réseau électrique et ce pour plusieurs raisons, je vous explique.
La consommation d’électricité varie fortement en fonction des saisons
Votre consommation n’est pas linéaire tout au long de l’année. C’est assez logique.
En hiver, le soleil se couche tôt et il fait froid. Vous avez alors besoin de vous chauffer et d’allumer les lumières dès la fin d’après-midi. À cette saison, vos besoins énergétiques grimpent en flèche. La production de vos cellules photovoltaïques, quant à elle, diminue à cause de la grisaille et des journées raccourcies.
À l’inverse, l’été vous n’avez pas besoin de beaucoup d’électricité pourtant c’est là que votre système produit le plus. Le soleil brille plus fort et plus longtemps ce qui fait augmenter votre production.
Il est compliqué d’égaliser production et consommation à chaque saison.
L’investissement de départ est très important
Ce qui peut vous permettre de gagner en autonomie, ce sont les batteries solaires. Elles permettent de stocker l’électricité produite dans la journée pour que vous puissiez l’utiliser plus tard.
Petit problème : le coût d’achat de ces batteries est excessivement élevé à l’heure actuelle.
Une baisse des prix devrait avoir lieu dans les années à venir. Il est préférable d’attendre avant d’investir dans ces batteries. Il est tout à fait possible de les ajouter à une installation a posteriori.
Si la rentabilité de l’investissement n’est pas votre objectif, acheter un parc de batteries solaires vous permettra de vous approcher au plus près de l’autonomie totale.
Aucune aide financière pour ce type d’installation solaire
L’État a mis en place différentes aides pour inciter les ménages Français à investir dans des installations solaires.
Mais elles sont réservées aux installations raccordées au réseau en autoconsommation avec vente du surplus de production à EDF OA.
Une maison autonome ne rentre pas dans ces critères. Sans la prime et ces autres aides votre investissement initial est très élevé. Votre projet est alors moins rentable sur le long terme.
Une puissance de panneaux bridée
Autre inconvénient important d’une installation solaire sur une maison autonome : vous ne pouvez pas choisir n’importe quelle puissance de module solaire.
En faisant le choix de ne pas vendre votre surplus de production à EDF, vous choisissez par défaut de l’injecter gratuitement dans le réseau. Ceci n’est valable que si votre surplus n’est pas stocké dans des batteries.
Mais il n’est possible d’injecter cette production dans le réseau que si l’installation à une puissance d’au maximum 3 kWc. Votre système ne pourra pas être plus puissant.
Tout un mode de vie à changer
La volonté d’avoir une maison autonome s’inscrit dans une démarche qui va au-delà d’une simple pose de panneaux photovoltaïques.
C’est tout un mode de vie qu’il faut adapter.
Je ne vais pas vous cacher qu’il est quasiment impossible de produire suffisamment de courant pour couvrir tous les besoins d’un foyer. Mais pour s’en approcher au maximum il faut déjà commencer par diminuer vos dépenses énergétiques.
Plus votre consommation sera basse, plus il sera facile de produire assez d’énergie pour y répondre.
Il existe de nombreuses astuces pour réduire sa facture d’énergie et moins consommer.
Qu’en est-il des sites isolés ?
Si vous cherchez à rendre un bâtiment isolé du réseau électrique autonome c’est une autre histoire. En règle générale, un bâtiment de ce type est petit. Ça peut être une cabane de pêcheur ou une micromaison (tiny house). Et il n’y a que peu d’appareils électriques à alimenter en énergie.
Dans cette situation, il est possible d’être complètement autonome avec des panneaux solaires mais au prix de quelques sacrifices.
Vous pourrez alimenter votre logement en journée mais sans batterie vous ne pourrez rien allumer une fois le soleil couché.
Cette option n’est envisageable que si le bâtiment consomme très peu d’électricité.
L’autoconsommation pour une maison plus autonome
Vous avez remarqué qu’il est complexe d’atteindre une autonomie complète. Mais l’autonomie partielle apportée par l’autoconsommation avec vente de surplus est souvent plus avantageuse.
Gagner en autonomie
Que vous optiez pour la revente ou non de l’électricité non consommée, l’autoconsommation vous fera forcément gagner en autonomie.
Si votre installation est bien dimensionnée vous pourrez réduire vos dépenses énergétiques de près de 50%.
Grâce à ce système vous consommez la journée l’énergie que vous produisez. Le soir c’est le réseau public qui prend le relais et alimente votre logement.
Si vous choisissez l’option de vente du surplus, vous pourrez générer des revenus complémentaires qui permettront de financer vos factures d’énergies hivernales.
Un projet beaucoup plus rentable
Ce type d’investissement bénéficie des aides financières mises en place par l’État. Vous avez droit à la prime à l’autoconsommation, à la revente du surplus d’énergie à EDF et au taux de TVA réduit pour les installations de moins de 3 kWc. Pour plus d’informations, je vous renvoie vers le site du gouvernement.
Ces aides permettent de réduire votre investissement et d’accroître la rentabilité de votre projet.
Vous gagnez en autonomie énergétique et en autonomie financière. Pour en bénéficier, votre installateur doit posséder la certification RGE.
Si vous avez besoin d’aide dans vos démarches administratives, n’hésitez pas à nous contacter.
Combien de panneaux photovoltaïques installer pour gagner un maximum d’autonomie ?
L’essentiel pour que votre maison soit la plus autonome possible est de bien dimensionner votre installation photovoltaïque.
Pour cela, voici 3 étapes à ne surtout pas négliger.
Connaître sa consommation énergétique
Avant de s’intéresser aux panneaux solaires qu’il vous faut, il faut déjà savoir quelle est votre consommation énergétique.
Pour le savoir, rien de plus simple. Il vous suffit de consulter vos factures et de faire une moyenne annuelle des kilowattheures consommés. Ou alors vous pouvez suivre votre suivi conso en ligne sur le site de votre fournisseur d’énergie.
Une fois que vous avez estimé vos besoins, vous pouvez passer à l’étape suivante.
Mesurer l’espace dont on dispose pour l’installation
Avant de déterminer le nombre de panneaux dont vous avez besoin, vous devez prendre en considération l’espace dont vous disposez.
Dans le cadre d’une installation en autoconsommation avec vente sur surplus, la pose ne peut se faire qu’en toiture. Il vous faut estimer la surface disponible sur votre toit.
Pour connaître la superficie réellement disponible, pensez à soustraire tous les éléments fixes tels que les cheminées, antennes ou fenêtres.
En sachant qu’un panneau classique fait environ 1,7 m², vous devriez pouvoir calculer le nombre maximal de panneaux qu’il est possible d’installer sur votre habitation.
Déterminer la puissance des panneaux solaires la plus adaptée
La dernière étape consiste à choisir une puissance de panneau adaptée qui prend en compte les deux étapes précédentes mais pas seulement.
Il faut aussi prendre en compte :
- L’ensoleillement de votre région car une installation dans le Nord de la France produira moins qu’une installation dans le Sud à puissance équivalente. Cela n’empêche pas la première d’être tout à fait rentable.
- L’orientation et l’inclinaison de votre toiture. Si elle est orientée plein Sud avec une pente de 30° c’est l’idéal mais dans la réalité le seul élément rédhibitoire est une orientation vers le Nord, Nord-Est ou Nord-Ouest.
- Les zones d’ombre sur votre toiture. L’ombre fait baisser le rendement de vos capteurs. Il faut les supprimer lorsque c’est possible ou prendre en compte une baisse de capacité.
Je vous conseille de comparer les devis de différents installateurs pour trouver le tarif le plus avantageux.
Combien de panneau solaire pour une maison autonome : Récap
Ce guide est maintenant terminé.
Si je résume :
- L’autonomie totale est très difficile à atteindre.
- Les panneaux solaires sont la solution idéale pour un bâtiment isolé autonome.
- Il est plus avantageux d’opter pour une installation en autoconsommation avec revente du surplus d’énergie produite.
- L’essentiel pour faire des économies est de bien dimensionner votre installation.
J’espère avoir répondu à toutes vos interrogations. Si ce n’est pas le cas vous pouvez me poser vos questions dans la section commentaire juste en dessous. Je serai ravi de pouvoir vous éclairer davantage.
Bonjour.
Autre alternative au batterie, le stockage virtuel. Permet de stocker gratuitement le surplus de l été pour le ré-injecter en hiver
Bonjour.
Autre alternative au batterie, le stockage virtuel. Permet de stocker gratuitement le surplus de l été pour le ré-injecter en hiver
Bonjour,
Vous avez tout à fait raison.
C'est d'ailleurs un sujet que nous avons abordé dans un autre guide, vous pouvez cliquer ici pour le lire. Nous aimerions beaucoup avoir votre avis sur cet article. N'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé.
Très belle journée à vous et à bientôt,
Léna.
Bonjour,
Vous avez tout à fait raison.
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Très belle journée à vous et à bientôt,
Léna.